Coupe Viking 2025

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Tout commence dans le brouillard, du départ de Paris aux portes du Havre. Pas moyen de voir le paysage.

En arrivant sur le port, le problème, c'est plutôt le vent. Les pavillons ne bougent pas et sur le parking, la flotte de 505 est déjà en action. Six 470 cette année et des petits nouveaux. Christophe avec un primo. Et Nicolas et David, du YC Pecq qui arrivent avec un Morin vert pomme.

Les modèles météo du week-end ne sont pas encourageants. Le vent est très faible et le courant bien présent, deux nœuds en moyenne. Autant dire que la chanson n'est pas la même que l'an passé. Les Fra 68 et 47 s'envolent comme à leur habitude, tandis que derrière, passer la ligne est un défi en soi. La première course semble durer une éternité et la deuxième ne sera pas mieux. Le vent faiblit inexorablement, si bien que le comité positionne une réduction de parcours. La journée se termine avec toute la flotte accrochée à des bouées pour ne pas dériver trop loin. L'image est lunaire et elle vaut le détour, 470, 505 et Europe au mouillage, au milieu d'une baie désertée.

Le soir, quelques bières et un bon repas entre copains plus tard, nous nous retrouvons tous à l'Eklo, pas cher et efficace. Option toilettes, douche et lavabo dans un espace à peine plus grand qu'une chambre étudiante parisienne.

Dimanche matin, six heures trente. Sur le parking, les visages sont fatigués et les retardataires courent dans tous les sens. On lance à l'heure, neuf heures pétantes ! Cette fois, nous avons du vent. Attention, il va commencer à baisser à partir de onze heures. À midi, a priori, il aura disparu. Nous autres, équipiers, aurons tâté de nos trapèzes pour les trois premiers bords de près. Le vent tourne et la prévision est correcte. La fin de la deuxième course annonce déjà la couleur. Le vent commence à déserter la zone de course. La fin de la troisième course est un supplice. Nouvelle réduction de parcours. Et nouveau positionnement de bouées pour ne pas que la flotte ne s'échappe vers l'Angleterre. Le remorquage, c'est pratique pour commencer à dégréer le bateau. Arrivés à la cale, il ne reste plus qu'à rincer et démâter.

Une fois n'est pas coutume, le SNPH offre des bières au podium. On ne leur dira pas, mais c'est pour ça qu'on revient chaque année. Puis, il est temps de finir de constituer les remorques. Le mot de la fin est pour Alain Bellon. Ce dernier, en train de ficeler son bateau sur sa remorque de route, me lance : " Un 470 ça s'emballe comme un cadeau de Noël " . Promis, on n'a pas décongelé Mariah !

Enfin, le podium, inchangé par rapport à l'an dernier, si je ne m'abuse pas :

1 Bernard et Gilles FRA 68

2 Hervé et Alain FRA 47

3 Florence et Claire FRA 2655